Salut les plébiens!

Sachez juste ceci: ce qui suit est en fait un exercice de théâtre ( donc je suis en L théâtre...).Indice: si vous ne trouvez pas, on m'appelle parfois Gobelin...


J’aime Octobre et Gershwin. Je suis de 89, cette fameuse année ou l’on brisait des murs contre l’oppression, où le sang noir de la technologie déferla sur l’océan, où l’on inventa la game boy. Année de paradoxes : Tian’anmen et Batman. Je fus conçu une soirée de nouvel an, et je suis certain que l’alcool et l’euphorie du moment y sont pour beaucoup, mais l’on est paraît il pas responsable des choses que font nos parents. Je le croyais aussi, jusqu'à ce que je fut en âge de comprendre que ce n’est pas forcément vrai, et que, même si ça l’était, le monde alentour faisait tout pour que ça ne le sois pas. Qu’importe ! Soyez heureux, ou pas d’ailleurs, je m’en tape presque tout le temps. La pluie est la seule chose qui peut me calmer quelque fois, quand tout autour de moi disparaît derrière mon enthousiasme, derrière mon fanatisme. On m’as dit admirable, je me sais le contraire, mais je laisse le monde dans l’illusion, dans son jus noirâtre de bien fondé, sa gangue de placenta solidifiée : je suis un salaud admirable, et là ou les gens ont des poussées d’hypocrisie aiguë, je suis un remède efficacement glamour : j’aime le faste, je suis néfaste. Ma matière est faite de molécules d’alcool, d’ions Art et de gluons Passion, avec, dans le rôle des quarks, un indescriptible mélange de confiance en soi et de malaise. Je connais quelques prémices des voies de la création, davantage des voies de la destruction. J’existe avec passion, a 1000 a l’heure, parce que je sais que la moelle des hommes est pourrie depuis qu’elle existe. Mais là aussi, qu’importe ! Je suis une balle sortie d’un flingue qui vient frapper une œuvre d’Andy Warhol décolorée, Ten Lizes Headshot. Une icône d’un monde ancien qui revient toujours, tôt ou tard. Et ce n’est pas ma mère en me traitant elle-même d’Adolf qui vous dira le contraire.
Elle ne cirait pas les escaliers, ce n’est pas sa place dans ce bas monde, du moins c’est ce qu’elle prétend, lorsque elle me reproche d’exister, touchante comme un 38. Spécial. Quand a mon père, cet autre exemplaire copié et formaté du vice de conformation qu’on appelle le lien parental (véritable corde a gibet dans mon cas), il a autant de sentiments que moi, c'est-à-dire qu’il se fiche royalement de ce qui existe excepté lui. Comme il aime a la dire : « On se débarrasse pas comme ça de la mauvaise herbe ». Je lui doit cependant cette fantastique capacité a envoyer paître mes moutons semblables, comprenez bien que je suis une brebis galeuse et royale. Pour le passé, j’en sais trop, pour le présent je n’en vis pas assez, et pour l’avenir je ne sais pas, je vais trop vite pour lui de toutes façons. J’entendis un jour, de la bouche d’un ami, une phrase que je pourrais prendre comme devise : « Nothing can’t stop me now, cause i don’t care anymore » : traduisez qu’il est impossible de m’arrêter lorsque je décide quelque chose, une vraie bombe H après largage… La seule faille à ma logique est mon amour de la beauté, quelle qu’elle soit, où qu’elle se trouve, je la cherche à m’étouffer dedans, à me noyer dans son or en fusion autant que dans ses yeux féminins…Faille suprême de quelqu’un qui ne garde pas la tête haute 365 jours par an, mais qui peut se le permettre, par les temps qui courent sinon les menteurs et les humains? « Mis a part ça, j’aime tout de même Octobre et Gershwin, vous savez… »

PS: je ne suis pas dépressif, c'est du théâtre...

Le grand retour de l'illustre L ! Aimé et même détesté par certain, c'est un grand plaisir de te revoir ici ^^ !

Balance nous encore des posts de cette taille qu'on rigole encore un peu !

Et c'est pour ça qu'on t'aime ^^

Oô le retour du Gobelin !

Heureux de voir que la période 511 en a marqué certains...

C'était la bonne époque...

Ouai ouai la 511, ca marque !!!